Est-ce que vous aussi après chaque semi-marathon vous vous dites : « plus jamais ». Et pourtant, voici le récit de mon troisième, celui que j’ai le mieux réussi !
Mon entrainement
Pour préparer cette course j’ai suivi ce plan d’entrainement.
Il comprend 3 parties :
- 3 semaines de développement général
- 1 semaine de relâchement
- 4 semaines de travail spécifique
La grosse nouveauté pour moi par rapport aux autres plans que j’avais pu suivre, et ce qui je pense m’a beaucoup aidé, c’est le travail à allure spécifique semi-marathon. Courir à l’allure de notre objectif permet au corps de mémoriser le rythme et donc d’être plus efficace à cette allure.
J’ai suivi les séances à la lettre, et mis à part les 10 fois 400 mètres en semaine 2 ou j’ai cru que j’allais mourir, je ne l’ai globalement pas trouvé difficile.
Mon objectif pour ce semi était de le finir en 1h55.
L’avant course
Levée ce dimanche matin à 6h (c’est là que tu te dis que t’es un peu tarée de te lever si tôt un dimanche matin pour te farcir 21km…), petit déjeuner spécial course (pain de seigle tartiné de beurre d’amande et jambon, une banane et un thé), et c’est parti.
La logistique est un peu compliquée : je me suis rendue à Genève en voiture, je me suis garée dans le centre et j’ai continué mon chemin en tram pour retrouver mes parents vers le départ.
Après un petit échauffement et un passage aux toilettes (enfin dans la nature quoi, vive les files d’attente sinon), on se positionne avec mon papa dans le SAS 1h50. Je ne compte pas suivre le mec avec le panneau 1h50 car mon objectif est de faire ce semi en 1h55.
Le soleil est de la partie et la température est parfaite.
Le parcours
La course
KM 1 à 5 :
Départ prévue à 8h30, donc départ effectif à 8h30 tapante (eh oui faut pas oublier qu’on est en Suisse) ! Pas trop de monde donc on part sans bousculade sur les premiers kilomètres. Je me cale rapidement autour de l’allure prévue (5’27 au km).
Lors des premiers kilomètres, on traverse le parc d’un hôpital (oui bizarre mais marrant car les patients et infirmières sont sortis nous encourager !), et on s’enfonce vite dans la campagne Genevoise que je ne connaissais pas : des champs à perte de vue, la montagne en arrière-plan, les habitants des villages qui nous encouragent… Très sympa et très calme. Je me cale derrière un grand monsieur qui va parfaitement à mon allure. J’ai déjà perdue mon papa qui est parti devant mais je reste prudemment à l’allure prévue.
Le grand monsieur s’arrête au ravitaillement du 6ème kilomètre, dommage. Je continue ma route sans m’arrêter.
KM 5 à 10 :
Mon allure oscille entre 5’20 et 5’30, les jambes et le souffle sont là et je profite au maximum de la course et des paysages. Je passe les 10 km en 53’. Par contre j’ai définitivement perdu mon papa !
KM 10 à 15 :
Après un petit verre d’eau au ravitaillement du 11ème km (toujours pas compris comment boire au gobelet en courant sans en faire tomber la moitié et manquer de s’étouffer…), c’est parti pour une longue ligne droite de presque 7 km le long du lac. On passe dans quelques tunnels routiers et le parcours est parfois en faux plat descendant (youpii). Je guette le moment où je vais avoir un gros coup de mou comme aux semi précédents mais cela n’arrive pas, je me sens toujours en forme. J’accélère même naturellement le rythme pour tourner autour de 5’12 (je me suis même surprise à 4’55…).
KM 15 à 21 :
Je croise ma maman vers le 17ème km qui m’encourage ! Vers le 18ème km on entre dans la ville, et l’ambiance est super, beaucoup de musique. Je cours toujours autour de 5’10 et j’ai l’impression de voler. J’entends les coureurs autour de moi qui s’encourage mutuellement et ça me boost (« just put yourself in automatic pilot, don’t think »).
Dans les 3 derniers km, je cours toujours à bonne allure et plus vite que prévue car j’en ai encore sous le pied mais je commence à avoir hâte que ça se termine. A ce moment-là le parcours fait un aller-retour sur la route, et je croise mon papa dans le sens inverse ! Il doit avoir 2-3 minutes d’avance sur moi.
Dernier kilomètre (c’est tellement looong le dernier km non ?!), mon chéri est là pour m’encourager et fait un bout de chemin avec moi en vélo. J’accélère encore un peu le rythme et je sprint sur les 200 derniers mètres.
Je finis le semi en 1h50, soit 5 minutes de moins que mon objectif est 9 minutes de moins que mes deux semi-marathons précédents. Mon papa fini en 1h48. #proud
Infos pratiques
Nom officiel : Harmony Genève Marathon for Unicef
Types de courses proposées : Marathon, semi-Marathon, La Genevoise (6,5 km), 10km, courses juniors, Nordic walking
Parcours : Campagne et ville (plat)
Date : début mai
Tarif : environ 70 CHF