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Un petit mot sur ma préparation

Après le triathlon d’Annecy il y a deux ans, je m’étais toujours dit qu’une fois dans ma vie il fallait que je fasse un demi Ironman. Il n’existe que deux triathlons en France de la marque Ironman sur ce format (Vichy et Aix-en-Provence). Au mois de juillet l’année dernière, un peu sur un coup de tête, je me suis inscrite à celui d’Aix.

A lire aussi : Récit de course : Triathlon du lac d’Annecy


Dans cette optique j’ai rejoint depuis le mois de septembre un club de triathlon à côté de chez moi. Une bonne idée pour s’entraîner en groupe, se motiver et progresser davantage dans les différentes disciplines.

Natation : j’ai l’impression d’avoir progressée cette année, mais je me suis limitée à 1 séance par semaine, donc pas incroyable non plus. Je n’ai par contre pas eu l’occasion de m’entrainer en eau libre cette année…

Vélo : c’est la discipline d’où je partais le plus loin. Depuis décembre/janvier j’ai appris à apprivoiser mon nouveau vélo et être à l’aise avec les pédales automatiques. La saison d’hiver et de début de printemps n’est pas idéale pour s’entraîner, mais j’ai réussi à faire une ou deux sorties par semaine, dont quelques longues de 60-80km. J’ai surtout insisté sur le dénivelé plutôt que la vitesse, vu le parcours vélo très vallonné qui m’attendais à Aix.

Course à pied : j’ai fait le choix de courir le semi-marathon de Paris au mois de mars pour me rassurer sur cette distance que je n’avais pas couru depuis longtemps, sans préparation spécifique par contre. A part ça j’ai fait en général 2 séances par semaine : 1 séance en intensité avec le club (fractionné) et 1 sortie longue ou footing.

J’ai fait en plus quelques séances d’enchaînements (vélo puis course à pied) + 1 séance de renforcement musculaire par semaine.

Au final j’étais confiante sur la natation et le vélo, je sais que je suis largement capable de faire ces distances. Mon doute était plus sur ma capacité à courir un semi-marathon après tout ça… Mais bon, quand on veut on peut !

Récit de la course

J-1

La veille, je retire facilement mon dossard, mes sacs de transition, mon bonnet de natation, mes autocollants et tatouages. Je me suis bien organisée, j’avais déjà préparé mes sacs vélo, course à pied et natation. Il ne me restait plus qu’à transvaser le tout dans les sacs fournis et aller les déposer aux endroits de transition à Aix et au lac de Peyrolles, ainsi que mon vélo.

En fin d’après midi on teste l’eau du lac, elle n’est pas chaude mais c’est déjà moins pire que le lac Léman ! Le soir j’applique mes tatouages (ca sera ça de moins à faire demain matin), un plat de pâtes et au lit.

Triathlon préparation
Ironman 70.3 Pays d'Aix village

Jour J !

Ca y est… le moment que j’attends depuis presque un an est enfin arrivé !

Après une nuit de sommeil correcte, je me lève à 6h pour le petit déjeuner. J’ai pris le parti d’arriver sur les lieux au dernier moment car de un il est déjà suffisamment tôt comme ça, et de deux je veux limiter le temps à attendre dans le froid.

La météo annonce un grand soleil, mais beaucoup de vent avec rafales à 70 km/h. Il va falloir faire avec.

Je me couvre bien avec deux pulls et une doudoune, et en route pour le lac de Peyrolles. Je dois encore déposer mes gourdes sur mon vélo et vérifier la pression des pneus. Petite frayeur car le parc à vélo fermait à 7h10, je suis arrivée in extremis à 7h09, ouf.

Arrivée au lac, je suis impressionnée par le nombre de bonnet jaune (hommes) et le peu de bonnets roses (femmes)… J’enfile ma combinaison et il est temps d’aller se placer dans les sas de départ où je vais attendre une bonne demi-heure pour partir avec le groupe 39-40 min. Je suis plutôt sereine, je sais pourquoi je suis là et je sais que ça va le faire !

Natation :

Le départ se fait en rolling start, c’est à dire que 7 personnes partent toutes les 15 secondes. Cool pour éviter l’effet machine à laver du début ! Le lac est à 15,8 degrés, glaglagla mais pas le temps d’y penser, il est maintenant l’heure de se jeter à l’eau et nager !

Le début est comme toujours un peu chaotique, il faut jouer des coudes, trouver sa place et son rythme. Rapidement je passe la première bouée et c’est parti pour une longue ligne droite de presque 1 km. J’essaye encore de me dégager des gens pendant quelques mètres, et je peux enfin poser ma nage comme il faut. 1, 2, 3 mouvements, respiration, 1, 2, 3, respiration. Ma petite bulle est régulièrement interrompue par des coups de pieds ou des mecs qui essayent de te nager dessus, mais globalement je suis à l’aise et je n’ai pas encore trop froid. J’essaye de m’orienter soit en nageant parallèle aux gens, soit grâce au paysage, avec un petit coup d’oeil devant de temps en temps pour voir si je ne dévie pas.

La dernière bouée du demi-tour arrive finalement et là les choses se gâtent. Le vent est de face, et on doit nager contre des vaguelettes incessantes. J’ai l’impression de me retrouver en pleine mer parmi les survivants du titanic ! Crawler dans ces conditions n’est pas facile, j’ai du mal à tenir le rythme d’une respiration tous les trois temps et me redresse souvent pour faire quelques mouvements de brasse. Les gens autour ont l’air aussi déboussolé que moi… Malgré tout j’arrive à avoir de bonnes sensations pendant plusieurs minutes sur ce retour. J’arrive même à faire pipi dans ma combinaison (un de mes objectifs secrets !). Vers la fin je me prend un coup de pied dans les lunettes, outch pas agréable. Le mec s’excuse mais je suis obligée de m’arrêter pour les repositionner (et vérifier que mon oeil est toujours là !). Finalement les deux grosses bouées Ironman se rapprochent petit à petit, et j’entends le speaker de plus en plus clairement, youpi ! Je finis la natation en 47 min, les pieds gelés. Un chrono bien médiocre mais dans des conditions pas faciles du tout.

Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 natation
Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 natation

Transition 1

Il faut courir pendant au moins 500 mètres pour arriver dans le parc à vélos. Je récupère mes affaires et s’ensuit la transition la plus longue de l’histoire ! J’ai pris le parti de me changer entièrement pour ne pas avoir à rouler avec des habits mouillés, par peur d’avoir froid à cause du vent. J’enlève donc ma combinaison et mon maillot de bain et je mets ma trifonction à laquelle je rajoute des manchettes et un coupe vent sans manches. Je me tartine de crème solaire, mange une pompote, mets mon casque, mes lunettes et je vais enfin récupérer mon vélo. Temps total : 13 minutes.

Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Vélo

Vélo

Je monte sur le vélo, clipse mes chaussures et c’est parti pour une longue ballade de 87 km à travers la campagne provençale. Je n’ai jamais parcouru un telle distance, on verra bien.

Les 15 premiers km passent tout seul, le parcours est vallonnée, quelques rafales de vent par ci par là mais plutôt agréable. D’ailleurs, stratégie d’habillement parfaite : je n’ai ni trop chaud ni trop froid ! Par contre je me rends compte que j’ai vraiment mal au ventre à cause de la natation…

A partir du km 20 ça commence à monter un peu, mais les efforts restent assez court et il y a toujours la récompense de la descente derrière. Je me fait doubler par des vélos machine de guerre, et je ne double pas grand monde. Qu’importe, les paysages sur le parcours sont vraiment beaux, la nature à perte de vue. Par contre l’état de la route laisse vraiment à désirer. D’ailleurs au km 30, on quitte le département des Bouches du Rhônes pour le Var, et là le changement est flagrant : la route devient lisse et neuve !

Je fais attention de boire régulièrement pendant tout le parcours, toutes les 15 min environ, alternant eau et boisson iso, et de manger barres de céréales et pâtes de fruits tous les 20 km.

Pas trop de souvenirs particuliers jusqu’au km 55, le parcours n’est pas difficile, je sens que mes jambes ne sont pas toutes fraîches, je commence à avoir hyper mal à des muscles fessiers que je ne connaissais pas, mais je tiens le coup. Mes parents sont là pour m’encourager vers le km 55, ça fait du bien.

Après ça les vraies difficultés commencent. Le tracé du parcours revient sur Aix et on se retrouve avec le vent de face, mais alors d’une violence ! Sur une route parfaitement plate on était tous à 15 km/h… Et cela dure jusqu’au km 70, vent de face, vent de côté, je m’accroche à mon vélo tellement les bourrasques manquent parfois de m’envoyer dans le décor…

Au km 70 on commence l’ascension du col de Cengle. Ça monte beaucoup mais c’est assez court, environ 3 km. Pas de difficulté comparée à nos montagnes des Alpes ! Les paysages de là-haut sont magnifiques, j’ai retrouvé la pêche dans mes jambes et mon mal de ventre s’atténue un peu. D’ailleurs je me paye le luxe de doubler quelques personnes ! S’en suit une descente très technique avec des virages en épingles agrémentés de rafales de vent latérales, plutôt flippant, je reste très concentrée.

La fin du parcours n’est jamais plate : montées, descentes, puis entrée dans Aix-en-Provence sur un beau faux plat montant. La Rotonde est là, je vois déjà les gens qui courent, ça va être à mon tour maintenant…

Je finis le parcours vélo en 3h41, avec une vitesse moyenne de 24.4 km/h !

Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Vélo

Transition 2

Je déclipse la pédale gauche, galère un peu pour la droite mais c’est fait. Je cours poser mon vélo et récupérer mes affaires de course à pied. J’enlève tout mon équipement pour ne garder que ma trifonction. Je prends le temps de me re-coiffer (la fille quoi !!), de boire un peu et de manger une pompote. Une fois prête je passe rapidement aux toilettes et c’est parti pour le semi-marathon.

Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Vélo

Course à pied

C’est la partie que je redoutais le plus. Cela m’a toujours paru inconcevable de courir un semi-marathon après tout ça, mais il va bien falloir le faire… D’emblée j’adopte une vision courte-termiste : je ne me dis pas que je vais courir 21 km, mais plutôt 7 km, puis 7 km, puis 7 km (le parcours fait 3 boucles). Psychologiquement ça fonctionne plutôt bien.

Je pars à une allure que je juge confortable, sans forcer du tout. Bizarrement cette allure se situe aux alentours de 5’30 au km, je me dis qu’on verra par la suite mais je suis très agréablement surprise par l’état de mes jambes, comme si elles avaient fait un “reset” ! Par contre mon mal de ventre est toujours là, ultra désagréable.

Le parcours est casse-pattes, avec plusieurs montées dont une dans un parc où je suis presque la seule à ne pas marcher. Je tiens la même allure sans aucun problème sur les 7 premiers km.

Fin du premier tour, je récupère mon premier chouchou, fait un tour de la rotonde et c’est reparti. L’ambiance est tellement dingue vers l’arrivée, j’ai déjà hâte d’y revenir.

Le deuxième tour passe également sans encombre, exactement au même rythme que le premier. Je me sens vraiment bien, hormis le mal de ventre mais parfois il faut faire abstraction. Je bois un verre d’eau aux ravitaillements tous les 5 km car je sens que les crampes aux mollets ne sont pas loin, et mange une pâte de fruit en courant.

Deuxième chouchou au bout de 14 km, et c’est déjà l’heure du 3ème et dernier tour ! Celui-ci est un peu plus difficile pour mon petit corps, le rythme ralentit légèrement, mais hors de question de marcher. Je me motive en me disant que je finirais la journée dans un bon bain chaud et le reste de la semaine dans mon canapé, donc ça vaut bien ce dernier effort ! Je me concentre sur mon souffle, et finalement ça passe plutôt rapidement. Je récupère avec joie mon dernier chouchou, je n’en reviens pas que je vais finir ! Cette fois j’ai le droit de passer dans le couloir “Finish line” et je me retrouve sur le tapis Ironman, à sprinter pour passer l’arche d’arrivée tout sourire au bout de 1h55.

Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Course à pied
Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Course à pied
Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019 - Course à pied

Bilan

Temps total : 6h47, et je suis contente de moi ! J’ai fait au mieux de mes capacités sur les trois disciplines, sans jamais me mettre dans le rouge. J’ai une grosse marge d’amélioration sur les transitions mais je suis parti du principe que tout le monde s’en fout que je fasses 10 minutes de moins ou de plus, donc j’ai préféré privilégier le confort à la rapidité.

Je n’en reviens pas trop d’avoir réussi un tel challenge, même si je n’ai jamais douté de mes capacités. Cette fois-ci je ne me suis pas laissé impressionner par les autres, j’ai fait la course pour moi, à mon rythme, avec pour seul objectif de me dépasser moi-même et surtout de prendre du plaisir.

Pour conclure, une phrase que j’avais lu dans un article de presse et que j’avais trouvé très vraie sur le format Ironman :

« Cela me fascine que les créateurs ait façonné un aussi grand spectacle avec des anonymes. Il y a les champions, puis les gens normaux qui réalisent quelque chose d’anormal. Même s’il y a une grande théâtralisation, les gens s’identifient car chaque personne ressent une joie authentique. C’est presque plus que du sport, un dérivatif de vie… « 

Récit de course - Ironman 70.3 Pays d'Aix 2019
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Un week-end à Venise https://sainitude-et-chocolat.fr/un-week-end-a-venise/ https://sainitude-et-chocolat.fr/un-week-end-a-venise/#respond Sun, 28 Oct 2018 20:55:03 +0000 https://sainitude-et-chocolat.fr/?p=506 Dans ma liste de choses à faire pour mes 30 ans, il y a « visiter une nouvelle grande ville européenne ». C’est donc chose faite, nous avons profité d’un week-end ensoleillé d’octobre pour faire une escapade express à Venise. Un séjour en amoureux au fil des canaux, des Spritz et des bonnes pizzas.

A lire aussi : 30 choses à faire pour mes 30 ans

Vendredi – Arrivée à Venise


Nous arrivons tard à Venise car évidemment l’avion a un peu de retard (merci Easyjet). Direction les « Water taxi » après avoir acheté notre billet (pour info : 8€ pour un aller simple directement Murano, 15€ pour Venise). Le bateau est bien rempli mais on trouve de la place et en 30 minutes on est arrivé à Murano.

Nous avons réservé un super Airbnb pour le week-end, dans le centre de l’île et donnant directement sur le canal.

Samedi – Murano, Burano, Venise


Après un petit déjeuner sur la terrasse de notre logement (du bon raisin italien et des viennoiseries bizarres), nous partons à pied à la découverte de Murano. L’île est petite mais très jolie : des canaux, des ponts, des belles églises, des terrasses sympathiques, quelques espaces verts, et surtout des souffleurs de verre à chaque coin de rue… Nous n’avons malheureusement pas pu voir une démonstration de soufflage du verre mais cela doit être vraiment intéressant à observer.

A voir à Murano :

  • Le phare de Murano
  • Cometa di Vetro
  • Eglise St. Pietro Martire
  • La basilic dei Santi Maria e Donato
  • Le musée du Verre
  • Flanner dans les boutiques d’objets en verre
  • Une démonstration de souffleur de verre

Vers midi, direction le seul embarcadère de l’île (Murano Faro) où passe le bâteau pour aller sur Burano. Malheureusement il y a à peu près un million de touristes qui font la queue pour embarquer, donc on décide de revenir plus tard et d’aller déjeuner en attendant. Nous trouvons une table en terrasse au B restaurant, où l’on déguste une bonne pizza avec un verre de vin blanc italien.

Retour vers l’embarcadère, et cette fois-ci c’est la bonne, on monte rapidement dans le bateau pour une traversée de 30 minutes pour Burano.

Burano est réputée pour sa dentelle et ses petites maisons peintes de couleurs vives. Pour la petite histoire, c’était les pêcheurs à l’époque qui peignaient leur maison en couleur pour se repérer et reconnaître leur maison en cas de brouillard. Aujourd’hui, les habitants de l’île doivent encore repeindre leur maison une fois par an de cette même couleur.

En effet, cet endroit est vraiment joli et paisible. On flâne dans les petites ruelles, on se pose un peu au bord de l’eau, et on reprend le bateau pour Venise au bout d’1h30 environ.

Arrivés à Venise, on décide d’aller directement à la place Saint Marc à pied. Le chemin est très sympa : des rues passantes, des ruelles dont certaines vraiment étroites, des ponts, des marches, des intersections, bref un vrai labyrinthe (heureusement qu’on a Google maps !). On arrive à la place Saint Marc, et là… waou ! Malgré le monde, l’endroit est vraiment à voir une fois dans sa vie. Je suis conquise par l’architecture et la beauté des bâtiments.

On repart ensuite se perdre dans les rues, jusqu’à l’heure de l’apéro. On se prend un Spritz, LA boisson locale, en regardant la nuit tomber. La pizza du midi nous a tellement callée qu’on a même pas faim pour dîner, du coup on est juste allé se prendre une excellente glace à Gelato di Natura en regardant les gondoliers passer.

On rentre ensuite à Murano, qui est devenu toute paisible avec la tombée de la nuit.

Dimanche – Plage du Lido, Venise, départ


Ce matin c’est déjà l’heure de quitter notre logement. Nous avions prévu de laisser notre bagage dans un Bagbnb à Venise, mais on a la mauvaise surprise de tomber sur une boutique fermée… On se prend un café en attendant, et on a l’idée de demander gentiment au café s’il peut nous garder notre sac pour la journée. Aucun soucis, il le laisse dans un coin ! Trop sympa !

On repart plus léger prendre la ligne 1 de bateau qui descend le canal principal de Venise. Bon le bateau s’arrête toutes les 2 minutes, mais on est bien installés tout devant et on peut admirer les monuments, le paysage, les gondoliers par centaines… C’est vraiment une ville très riche d’un point de vue architecture, monuments, etc. J’adore !

On continue la croisière jusqu’à l’île du Lido, station balnéaire des Vénitiens. J’avais pour idée de me baigner dans l’Adriatique, mais malheureusement le vent et l’absence de douche ont eu raison de ma motivation. On se pose quand meme un peu sur la plage et on se balade rapidement dans les rues de l’ile, avant de repartir.

Retour sur Venise, où nous débarquons à l’arrêt Arsenal afin de pouvoir visiter la partie sud (Gardini della Biennale, Castello…). On s’arrête dejeuner en terrasse à la Trattoria Pizzeria Da Paolo, un bon restaurant à touristes mais tout de meme très bon avec un service rapide.

On repars ensuite manger une glace à la Gelateria Ruga Giuffa (bonnes mais moins que Gelato Di Natura). Il nous reste un peu de temps pour flâner encore dans les rues des quartiers San Marco, San Polo et Cannaregio, avant d’aller récupérer notre bagage et reprendre le bateau pour l’aéroport.

Avis sur Venise


Personnellement j’ai adoré. Je suis une fan de rues piétonnes, donc là j’étais servie ! La ville est en soi très belle, et cela m’a suffit de juste déambuler dans les rues et prendre le Vaporetto sur les canaux. Après je pense qu’il y a énormément de choses en plus à voir et à faire (musée, monuments…), mais en un week-end ce n’est pas possible.

Murano et Burano ont chacune leur atmosphère et sont vraiment à voir. Le Lido par forcément sur un week-end.

Points négatifs : tout est très cher (logement, transport, nourriture) et il y a énormément de monde, même mi-octobre (j’ose meme pas imaginer au mois d’août…).

En conclusion, une destination recommandée pour un week-end, si vous n’avez pas peur de la foule !

Le logement


Nous avons choisi de loger à Murano pour le calme et le meilleur rapport qualité-prix, et on a vraiment bien fait. Le logement Airbnb était extrêmement bien placé, grand et avec une terrasse donnant sur le canal (introuvable à ce prix à Venise). On a payé environ 230€ pour 2 nuits.

J’avais un peu peur au niveau des transports pour rejoindre Venise, mais c’est vraiment très bien relié et on a jamais attendu plus de 10 minutes le bateau. Le seul point négatif : si vous voulez rejoindre Burano depuis Murano, vous pouvez avoir un peu d’attente car le Vaporetto vient de Venise et est déjà bien plein, et beaucoup de personnes passent par Murano avant d’aller à Burano… Les heures creuses sont donc à privilégier, ou être patient !

Les transports


Les voitures étant interdites à Venise, les moyens de transport les plus adéquats sont… la marche à pied, et le bateau.

Se déplacer en bateau coute toutefois très cher, et il vaut mieux prendre un abonnement. A savoir aussi : l’abonnement aux Vaporetto (ATCV) n’inclut pas le transport Venise-Aéroport, qui est assuré par une autre compagnie Allilaguna. C’est donc un billet à acheter en plus.

♦ Nous avons pris un abonnement Vaporetto 24h à l’ATCV : 20€ par personne.

♦ Billet Allilaguna de Aéroport-Venise A/R : 8€ par personne pour l’aller Aéroport-Murano, et 15€ par personne pour le retour Venise-Aéroport.

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Bali en mode aventure avec le site Copines de voyage https://sainitude-et-chocolat.fr/bali-en-mode-aventure-avec-le-site-copines-de-voyage/ https://sainitude-et-chocolat.fr/bali-en-mode-aventure-avec-le-site-copines-de-voyage/#respond Wed, 03 Oct 2018 13:16:43 +0000 https://sainitude-et-chocolat.fr/?p=353 En ce mois de septembre, j’ai décidé de partir avec 9 filles inconnues sur l’île indonésienne de Bali, via le site Copines de voyage. Une expérience originale et enrichissante ! Voici mon petit journal de bord et mon avis sur ce type de séjour organisé.

L’itinéraire


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Jour 0 – Arrivée à Denpasar


Aprés 20h de voyage, arrivée à l’aéroport de Denpasar en début de soirée. Evidemment, ma valise n’a pas suivie et est restée bloquée à Singapour. Qu’importe, je l’aurais le lendemain et j’avais prévu le nécessaire pour 2 jours dans mon sac à dos.

Le temps de retirer de l’argent pour le séjour (1€ = 17000 roupie indonésienne, j’ai l’impression d’être riche à millions !), et notre chauffeur nous attend à la sortie. (1)

Direction la région de Tababan au centre de l’île (environ 1h30 de route), ce qui nous laisse le temps de se faire une première impression. C’est très urbanisé, le trafic est dense avec autant de voitures que de scooters, avec parfois toute la famille dessus – sans casque évidemment…  

Rencontre avec notre guide et mes 9 copines d’aventures, tout de suite le courant passe bien. Cela promet d’être un bon groupe !

Nous logeons pour 2 nuits à l’hôtel Umasari Rice Terrace Villa, au coeur des rizières. Un lieu absolument splendide et dépaysant !

Jour 1 – Vélo et trek dans les rizières


Après un bon petit déjeuner, départ à 9h pour une randonnée à vélo de 2h dans les rizières autour de l’hôtel. Notre guide nous emmène hors des sentiers battus tout en nous expliquant les méthodes de culture du riz et la façon dont vivent les locaux. Nous passons entre les rizières, traversons des villages, et empruntons des routes peu fréquentées. Un super moment !

Retour pour déjeuner à l’hôtel, où nous goûtons un plat typiquement indonésien : le Nasi campur – du riz blanc entouré de divers légumes et viandes en petites portions.

Nous profitons ensuite de la piscine avant de repartir faire un trek à pied toujours dans les alentours de l’hôtel. Encore une fois la ballade est très intéressante et authentique. Nous avons l’occasion également d’aller faire un tour dans le marché du village, plein de couleurs et d’odeurs exotiques. (2)

Jour 2 – Visites culturelles au centre de Bali


Départ de l’hôtel à 9h pour prendre la route direction Lovina, au nord de Bali. En chemin, nous avons fait plusieurs visites :

  • Le temple de Taman Ayun dans la région de Mengwi (3).
  • Une dégustation de café Luwak, un café très cher car récolté dans les excréments du luwak (une civette asiatique). Ce petit animal consomme les cerises du caféier, mais ne digère pas le grain, qui se retrouve donc dans ses excréments. Le café est ensuite lavé et torréfié avant d’être consommé. Le succès du café vient de son goût : les sucs gastriques de l’animal font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Marrant mais pas non plus exceptionnel.
  • Les rizières en terrasse de Jatiluwih. Cet endroit est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, et à juste titre : c’est tout simplement splendide. (4)
  • Le temple Ulun Danu au bord du lac Beratan. Magnifique malgré le temps nuageux. (5)

Nous avons déjeuner dans un restaurant avec une vue magnifique sur les rizières Uma Luang Sari. Le midi un menu buffet est proposé, sympa pour avoir un aperçu des spécialités locales.

Arrivée en fin d’après midi à Lovina, sur la côte Nord de l’île, au bord de la mer de Bali. Nous logeons à l’hôtel Aneka Lovina Resort. Un petit plouf à la piscine et nous dînons au restaurant de l’hotel. Un bel endroit ! (6)

Jour 3 – Dauphins, cascades de Munduk, sources chaudes


Réveil très matinal pour partir à 6h en bateau depuis la plage de l’hôtel voir le lever du soleil et les dauphins. Alors clairement, c’est le gros truc à touristes, il y a énormément de monde… mais nous avons quand même vu un très beau lever de soleil et quelques dauphins, donc pas de regrets.

Après un petit déjeuner buffet, départ pour la région de Munduk faire une randonnée pour voir les cascades. Au départ du village de Munduk, nous marchons une petite heure pour arriver à la plus grande cascade où l’on peut se baigner (elle est fraîche !), puis nous allons en voir une deuxième, plus sauvage. Le sentier est joli, à flanc de montagne à travers les plantations et la végétation. (7)

Nous prenons ensuite la direction des sources chaudes de Banjar. Sympa mais beaucoup de monde – attention à prendre un maillot de bain auquel vous ne tenez pas ! (8)

Une fois nos visites terminées, nous prenons la direction de notre prochain hôtel à Pemuteran où nous passerons 2 nuits : Adi Asri Beach Resort. L’hôtel est vraiment top, avec plusieurs piscines et surtout situé sur une plage de sable noir. (9)

Le soir nous dînons au resto Warung Tirta Sari. Nous avons le droit à un concert live tout en dégustant les spécialités Balinaises, une super ambiance !

Jour 4 – Masque et tuba sur l’île de Menjangan


Ce matin nous prenons le bateau pour nous rendre sur l’île de Menjangan, à environ 40 minutes de notre plage. Nous avons fait 2 sessions de snorkeling d’environ 45 minutes, le temps d’admirer les fonds marins. Les coraux et les poissons sont très diversifiés, on en prend plein les yeux surtout grâce à notre guide qui nous montre où regarder. Par contre on a toutes pris des coups de soleil sur le dos malgré la crème solaire, le mieux est donc de mettre un tee-shirt !

Malheureusement l’île semble très sauvage et n’est pas accessible à cause de la marée, nous déjeunons donc sur le bateau avant de rentrer. (10)

L’après-midi est libre. J’en profite pour lézarder sur la plage avec un bon bouquin, profiter des piscines et faire une longue balade le long de la mer.

Jour 5 – Trek dans la jungle et canoë


Nous quittons notre hôtel pour partir vers les lacs Buyan et Tamblingan. Au programme : un trek dans la jungle au coeur de la végétation balinaise, et une traversée du lac Tamblingan en canoë traditionnel. Un moment authentique et un peu hors du temps. (11)

Direction ensuite Ubud, où nous passerons les 4 prochaines nuits. Nous logeons à l’hôtel Taman Harum Cottage, joli mais un peu excentré du centre ville. (12)

Couchées de bonne heure car demain le réveil va piquer !

Jour 6 – Ascension du Mont Batur et sources chaudes du lac Batur


Réveil à 2h du matin pour partir faire l’ascension du Mont Batur et voir le lever du soleil au sommet. Les excursions de ce type sont très bien organisées, un chauffeur vient à votre hôtel, vous emmène prendre un petit déjeuner léger (crèpe à la banane et café/thé), puis vous accompagne dans l’ascension du Mont. Nous montons durant environ 1h30-2h, équipées de nos frontales. C’est plutôt facile mais ça monte quand même (environ 700m de dénivelé +).

Arrivées au sommet vers 5h, nous avons le droit à un autre petit déjeuner préparé par le guide en attendant le lever du soleil vers 6h : sandwich à la banane, barre chocolaté, oeufs, fruits, café/thé. C’est vraiment bienvenue car il fait très froid là-haut avec le vent !

Les couleurs sont magiques et changent au fil des minutes. Vers 6h le soleil se lève enfin, c’est un très beau spectacle !

Vers 6h30 nous repartons faire un tour sur les crêtes du volcan. Il y a énormément de monde, mais le paysage est grandiose. Nous passons de temps en temps dans les vapeurs chaudes dégagées par le volcan qui nous réchauffent un peu. La descente est raide et très poussiéreuse avec le vent, mais plutôt rapide.

Retour à la voiture vers 8h, direction les sources chaudes du lac Batur. On ne s’attendait pas du tout à ça, c’est un complexe magnifique avec plusieurs piscines, donnant directement sur le lac. La vue est à couper le souffle ! Nous y restons jusqu’à midi, le temps de profiter d’un massage des pieds inclus, et d’un autre délicieux petit déjeuner sous forme de buffet (il est 10h et nous en sommes à notre 3ème petit déjeuner, c’est un concept !). (13)

Retour à l’hôtel vers 13h30, et après midi libre. Sensation bizarre car nous avions l’impression d’avoir déjà largement fait notre journée à cause du réveil dans la nuit ! Nous sommes restées un peu à la piscine, avant d’aller visiter le temple Saraswati (connu pour son jardin de nénuphars) dans le centre ville d’Ubud et dîner.

Jour 7 – Journée libre à Ubud


Aujourd’hui c’est visite de la ville et shopping. Le marché local est composé de centaines de stands vendant majoritairement des souvenirs. Pour moi c’est vraiment l’attrape touriste par excellence : tous les stands vendent la même chose, c’est cher et il faut sans cesse négocier. Bref, j’ai préféré les petites boutiques plus éloignées du marché, plus typiques.

Personnellement je n’ai pas spécialement aimé Ubud : trop de circulation, trop bruyant, manque d’authenticité…

Déjeuner à Gung Cung Babi Guling, un restaurant proposant du cochon de lait à la broche (une institution à Bali). Bon mais trop épicé à mon goût !

L’après midi nous sommes allé visiter la forêt des singes d’Ubud. C’est encore une fois très touristique mais c’est vraiment rigolo d’observer tous ces singes dans leur environnement. A faire !

En repartant prendre notre navette, nous nous sommes pris une averse dantesque. On était trempées jusqu’aux os, mais c’était marrant de vivre une vraie averse tropicale !

Du coup le soir, dîner tranquille à l’hôtel et atelier rédaction de cartes postales. (14)

Jour 8 – Rafting dans la rivière Ayung


Ce matin c’est rafting dans la rivière Ayung, dans les environs d’Ubud. Accompagné d’un guide, nous descendons la rivière durant 2h environ, dans une nature juste majestueuse. Un moment riche en sensations, on a toutes adoré malgré les appréhensions du début.

Le déjeuner était prévu dans l’excursion, puis retour à Ubud où nous avons continué l’exploration de la ville.

Dîner à Lake Leke, où nous avons assisté à un spectacle de danse traditionnelle (pas transcendant…) tout en dégustant de très bons mets locaux !

Jour 9 – Village de Penglipuran, temples, coucher de soleil Tanah Lot


C’est reparti pour une journée culturelle avec beaucoup de route :

  • Penglipuran, un village traditionnel entouré d’une forêt de bambou (15)
  • Goa Gadjah, la grotte de l’éléphant – célèbre pour ses sculptures anciennes (16)
  • Bangli, un des temples majeurs de Bali. (17)

En fin d’après midi, direction Tanah Lot pour admirer un magnifique coucher du soleil. C’est un des endroits les plus photographié de Bali, et en effet il y a du monde ! (18)

Direction ensuite notre dernier hôtel du séjour à Seminyak, une station balnéaire très fréquentée (19). Nous logeons à la Vila Lumbung.

Jour 10 – Farniente à Seminyak


Journée libre à Seminyak pour profiter de la mer. Au programme :

  • Footing pour moi sur la plage à 6h du matin au lever du soleil.
  • Balade dans le centre ville : ici c’est beaucoup plus européen et plus cher que dans le reste du pays.
  • Farniente à la piscine de l’hôtel.
  • Balade sur la plage au coucher du soleil.

Pour finir la journée, dernier dîner toute ensemble sur un rooftop au Mya restaurant.

Jour 11 – Initiation au surf et départ


Afin de profiter un maximum du dernier jour, j’ai trouvé une copine de sport pour prendre un cours de surf sur la plage (Bali Ocean Surf – école française). Nous sommes un petit groupe de 3 et le moniteur prend le temps de nous expliquer les fondamentaux, à la fois sur la plage et dans l’eau. Dès les premières vagues j’arrive à me mettre debout sur la planche et à rester dessus jusqu’au bord ! Nous avons pratiqué environ 2h, j’ai bu la tasse plusieurs fois, mais j’ai adoré cette première expérience !

Retour à l’hôtel, dernier plouf dans la piscine, dernier déjeuner balinais à l’hôtel, et la navette vient nous chercher à 15h pour aller à l’aéroport. (20)

Bilan du séjour


Quelle magnifique île ! Bali est certes très touristique, mais elle a su garder son authenticité et ses traditions. Les habitants sont d’une gentillesse incroyables, toujours souriants !

Le programme que nous avons suivi était intense et diversifié, on se s’est pas ennuyé une seule seconde. Nous avons fait beaucoup de choses touristiques, tout en ayant la chance de sortir parfois des sentiers battus.

Quel confort que tout soit organisé ! Tout était prévu, programmé, on était toujours attendues à l’heure par nos chauffeurs et guides, sans aucun couac.

Notre guide était un local parlant français, qui nous expliquait énormément de choses sur Bali, la vie des habitants, la politique, la culture. Vraiment intéressant !

Mon top 5 de Bali :

  • Les rizières en terrasse (région de Tabanan, Jatiluwih…)
  • L’ascension du Mont Batur et les sources chaudes du lac Batur
  • La descente en rafting de la rivière Ayung
  • Les visites des temples (mon préféré : Ulun Danu au bord du lac Beratan)
  • Le snorkeling sur l’île de Menjangan

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Copines de voyage – Mon avis


Si vous ne souhaitez pas voyager seule, rencontrer de nouvelles personnes et partager une aventure avec d’autres, partir avec Copines de voyage est à mon sens une excellente idée.

Tout est très bien organisé, vous avez juste à vous laisser porter par les événements !

Partager le voyage avec 9 filles inconnues peut peut être faire peur, mais tout le monde est là pour la même chose et il n’y a aucune raison que cela se passe mal. Vivre en groupe peut certes présenter des inconvénients (temps au restaurant long, pauses pipi, envies différentes…), mais l’esprit de groupe est au final très appréciable.  

Quelques recommandations :

  • Il faut être quelqu’un d’un minimum sociable pour vraiment apprécier l’aventure, car on vit en collectivité jour et nuit (chambre double).
  • Essayer de partir avec des filles dans la même tranche d’âge, cela peut aider.
  • Si vous voulez une version mixte, il existe aussi le site www.petitstripsentreamis.com.

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Combien ça coûte ?

Les voyages proposées par ce site ont un coût assez conséquent, en tout cas plus que si vous décidiez d’organiser votre voyage vous-même.

  • Pour 11 jours (12 nuits) à Bali, le coût du voyage était de 1490€, hors billet d’avion et la plupart des repas.
  • Le billet d’avion A/R m’a coûté environ 850€.
  • Sur place j’avais prévu un budget total de 200€ pour la plupart des déjeuners et dîners, et les dépenses personnelles (je n’ai pas acheté grand chose !).

En conclusion, une super expérience, de très belles rencontres, des souvenirs et du soleil plein la tête !

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30 choses à faire pour mes 30 ans https://sainitude-et-chocolat.fr/30-choses-a-faire-pour-mes-30-ans/ https://sainitude-et-chocolat.fr/30-choses-a-faire-pour-mes-30-ans/#comments Mon, 10 Sep 2018 12:50:42 +0000 https://sainitude-et-chocolat.fr/?p=424 Hier j’ai eu 30 ans… Pour moi c’est un cap : le passage d’une vie de jeune active où tout est à construire, à une vie plus installée où je gagne en expérience et en confiance en moi. Pour marquer le coup, j’ai décidé de me lancer 30 défis, à réaliser dans l’année.

Comment ai-je choisi mes défis ? Premièrement, il me fallait des défis atteignables, intégrables dans mon quotidiens, et mesurables, c’est à dire dont je peux clairement dire “je l’ai fait, ou pas”. Certains sont des choses que j’avais prévu de faire dans un futur proche, d’autres sont de véritables défis me faisant sortir de ma zone de confort. Un mélange entre des choses faciles et plus difficiles donc.

Voici ma liste :

  1. Faire un half Ironman (triathlon longue distance)
  2. Monter un meuble toute seule
  3. Faire un weekend entre amies
  4. Trouver un boulot plus près de chez moi
  5. Traverser le lac d’Annecy à la nage
  6. Traverser le lac Léman à la nage
  7. Visiter une nouvelle grande ville européenne
  8. Mettre les pieds en Asie
  9. Monter au 3ème étage de la Tour Eiffel
  10. Refaire Divonne-Annecy à vélo
  11. Faire Divonne-Yverdon à vélo
  12. Manger dans un restaurant gastronomique
  13. Faire une randonnée en famille
  14. Camper en montagne au bord d’un lac
  15. Réussir des cinnamon rolls parfaits
  16. Faire des biscuits de Noël et les offrir
  17. Voir un ballet à l’Opéra de Paris
  18. Faire un jeune de 5 jours
  19. Me baigner dans la Divonne (rivière gelée)
  20. Voir un beau lever de soleil
  21. Retourner au parc de Sceaux
  22. Un défi secret
  23. Fabriquer mes propres produits cosmétiques / ménager
  24. Visiter une nouvelle ville Suisse
  25. Donner mon sang
  26. Offrir un repas à un SDF
  27. Faire un cours de yoga au bord de l’eau
  28. Faire connaissance avec mes voisins
  29. Je laisse 2 défis vides, à trouver dans l’année…
  30. Je laisse 2 défis vides, à trouver dans l’année…

 

Je ferai un bilan de ces défis en septembre prochain ! En attendant, y’a du boulot !

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Ile de la Réunion & Ile Maurice – Voyage de noces (septembre 2017) https://sainitude-et-chocolat.fr/ile-de-la-reunion-ile-maurice-voyage-de-noces/ https://sainitude-et-chocolat.fr/ile-de-la-reunion-ile-maurice-voyage-de-noces/#respond Thu, 04 Jan 2018 20:46:50 +0000 https://rose.hopto.org/?p=262 Voici le résumé de notre voyage de noces, un combiné Île de la Réunion et Île Maurice sur 10 jours. Un magnifique séjour qui nous aura permis de voir beaucoup de choses sur peu de temps, tout en se reposant un minimum !

En pratique


L’organisation du voyage

Après avoir hésité à prendre un circuit déjà tout organisé, j’ai finalement décidé d’organiser tout moi même (itinéraire, transport, logement).

Pour l’itinéraire à la Réunion, je me suis inspiré de ce que proposais ces séjours organisés, de différents blogs et de retour d’expériences de proches. Nous avions 9 jours pour visiter l’île, et comme j’avais envie d’en voir le maximum, le programme était chargé !

Pour le transport nous avons simplement loué une voiture à l’aéroport. Les tarifs sont vraiment corrects (156 € pour 9 jours – voiture standard).

A l’Ile Maurice, nous avions un transfert prévu aéroport-hôtel, et sur place nous avons juste loué un scooter pour une journée (tarif très correct).

Pour le logement nous avons choisi de faire 3 endroits à la Réunion (3 nuits + 4 nuits + 1 nuit). C’est un bon compromis car on a pu voir un maximum de choses sans faire trop de route à chaque fois, et en ayant quand même la possibilité de se poser un peu dans chaque logement.

  • Le premier logement à Saline-les-Bains était vraiment tout confort (bungalow luxueux vue sur mer, jacuzzi privatif, petit déjeuner ultra copieux). Le prix est de 150€ la nuit pour deux personnes.
  • Le deuxième logement (Airbnb) à Manapany-les-Bains était plus économique mais très sympa (environ 50€ la nuit).
  • Le troisième logement dans les montagnes par contre n’était pas à la hauteur.

 

A l’Ile Maurice, c’était le grand luxe : hôtel 5 étoiles et séjour en demi-pension. Les prix varient beaucoup selon la période et le type de chambre. On a pu bénéficier d’une offre “honeymoon”, comprenant une bouteille de champagne, des fruits frais, et un dîner au restaurant. Bref, un sacré budget mais on n’est pas en lune de miel tous les jours !

Les vols

Nous avons pris un vol direct de Paris à Saint Denis avec la compagnie Corsair. Compter environ 11h de vol.

Entre l’ile de la Réunion et l’ile Maurice, nous avons pris la compagnie Air Mauritius (vraiment très bien !). Le vol est très rapide et dure environ 45 min.

Période de voyage

Nous sommes partis les deux dernières semaines de septembre, ce qui correspond dans les deux îles à la fin de l’hiver austral (saison sèche). La saison chaude et pluvieuse commence en octobre/novembre donc nous avons eu le temps idéal : suffisamment chaud mais pas trop, et sec.

Notre voyage


Jour 1 : Arrivée à la Réunion / Saint-Gilles

Nous sommes arrivés à la Réunion le mardi 18 septembre. Après un déjeuner sur la plage des Salines à admirer les kite-surfs sous la tempête, nous nous sommes rendu à notre logement à la Saline-les-Bains.

Nous avons réservé 3 nuits à Poz Lagon, un magnifique petit bungalow avec terrasse et jacuzzi vue sur la mer, à 5 min de la plage de la Saline. Un vrai petit paradis, si vous avez l’occasion, nous recommandons à 100%.

Le soir nous avons dîner à la Case Créole à Saint-Gilles, un resto proposant un buffet de plats typiques de la Réunion, très bon ! On recommande aussi le Punch Coco !

Jour 2 : les plages du Nord-Ouest

Après un petit footing sur la plage de bon matin (mon grand plaisir !), place au petit déjeuner livré sur la terrasse du bungalow par les hôtes. Tout est fait maison, c’est copieux et délicieux !

Nous sommes ensuite partis explorer les environs.

Etape 1 : les Trois Bassins à Saint-Gilles. Nous avons eu du mal à trouver donc avons juste eu le temps de visiter le bassin des Aigrettes. L’accès est interdit mais tout le monde y va quand même. Très joli !

Etape 2 : C’est parti pour la tournée des plages ! Nous sommes allés à la plage de Boucan-Canot (très jolie mais impossible de se baigner car le filet anti-requin n’est pas opérationnel), plage des Roches Noires près du port de Saint-Gilles (également sympa d’y faire un petit tour), plage de l’Ermitage ainsi que la plage de Saline-les-Bains (dignes d’une carte postale et qui donnent sur le lagon).

Le soir nous avons dîner à la Bonne Marmite juste en bas de notre logement. Comme hier, le restaurant propose un buffet de spécialités de la Réunion. Vive le poisson, les fruits de mer et le rougaille saucisses !

Jour 3 : Maïdo / Saint Gilles

Départ à 6h du matin pour monter au piton Maïdo, un point de vue spectaculaire sur le cirque de Mafate. La route pour y aller est également très belle ! Nous avons marché 2h en direction du Grand Bénare avec toujours un point de vue magnifique sur le cirque. Nous ne sommes pas allé jusqu’au bout car trop long pour nous, et nous avons bien fait car nous sommes rentrés avec l’arrivée des nuages (vers 10h30).

Allez-y vraiment le plus tôt possible le matin (idéalement au lever du soleil, car les nuages arrivent vers 9-10h à cette saison).

L’après midi nous avons fait un « Safari baleines » au départ du port de Saint-Gilles. Beaucoup de bateaux touristiques proposent ce genre d’excursion pendant la période des baleines. Nous avons en effet aperçu quelques unes mais rien d’exceptionnel. Privilégiez plutôt les petits bateaux que les gros bateaux très touristiques.

Le soir nous avons dîner à la Kaz à Crêpes à la Saline. Très bon !

Jour 4 : Saint Paul / Côte Ouest du Nord au Sud

Après un dernier footing près du lagon, départ de notre logement, direction le marché de Saint Paul qui a lieu le vendredi matin et le samedi. Sympathique mais très difficile de se garer sur place, et très touristique. Allez-y pour acheter quelques fruits exotiques (fruits de la passion, ananas, papaye, coco). Les souvenirs qu’on trouve sur les autres stands sont les mêmes partout.

Ensuite, nous avons pris la route vers notre prochain logement à Saint-Joseph dans le sud de l’île.

Plusieurs arrêts sympathiques :

  • Le trou du Souffleur à Saint-Leu
  • Kelonia, l’observatoire des tortues marines à Saint-Leu. Visite très intéressante ! Entrée à 7€.

Nous sommes arrivés à notre logement à Manapany-les-Bains sous la pluie. Le climat change radicalement dans le Sud, il fait beaucoup plus humide et je me fais dévorer par les moustiques en 2 secondes. Nous avons pris un Airbnb pour 4 nuits, très sympathique.

Jour 5 : Manapany-les-Bains / Cascades de Langevin

Journée repos où nous avons explorer les environs. Une jolie plage de sable noire à 5 min du logement, une baignade au bassin de Manapany, une promenade sur les falaises…

L’après-midi nous sommes allés aux cascades de Grand Galet le long de la rivière Langevin. Très jolie mais il pleuvait…

Le soir nous avons dîner à la Gondole, allez-y pour les excellentes pizzas !

Jour 6 : Plage de Grand’ Anse

On avait prévu d’aller au piton de la Fournaise ce matin là, mais nous avons loupé notre réveil (programmé à 3h45). Tant pis, on retentera demain.

Du coup, direction la magnifique plage de la Grand’ Anse, où les Réunionnais passent la journée en famille le dimanche en faisant d’immenses pique niques ! L’ambiance est très sympa et familiale. La plage est magnifique, digne d’une carte postale. Encore une fois ici, la baignade est interdite à cause des requins, mais il y a tout de même un petit bassin aménagé pour faire trempette !

Le midi nous avons pris un plat à emporter réunionnais Chez Jo, très bon et copieux.

En fin de journée, on s’est motivé pour un petit footing (très très humide) sur les falaises, avant d’admirer un joli coucher de soleil sur le bassin de Manapany.

Jour 7 : Piton de la Fournaise

Réveil (réussi !) à 3h45 pour prendre la direction du parc du Piton de la Fournaise. Nous sommes arrivés là-haut vers 5h et avons commencé à marcher au lever du soleil, magnifique et tellement paisible ! Nous sommes montés au cratère Dolomieu, la rando principale. Si vraiment vous devez faire quelque chose à la Réunion, c’est ça ! La rando est assez facile et consiste à suivre des points blancs au sol (amusant !) en marchant sur diverses coulées de lave, plus surprenantes les unes que les autres. Les paysages sont vraiment lunaires. Là-haut, on a vu sur l’énorme cratère qui fume un peu, ainsi que sur la mer.

Nous avons fait la rando (aller-retour) en 3h environ avec les pauses – mais on est allé vite !

Allez-y vraiment tôt car les nuages arrivent aussi vers 10h et il y a également beaucoup de monde. Bref, juste MA-GNI-FIQUE.

La route pour redescendre jusqu’à la côte est surprenante : on passe en l’espace de quelques kilomètres d’une végétation très aride à beaucoup de verdure (Plaine des Cafres), si bien qu’on se serait cru chez nous dans les Alpes.

Jour 8 : Survol de l’île / Côte Sud

Ce matin on a prévu un vol en ULM avec Air Aventures pour faire le tour de l’île (pensez à réserver plusieurs semaines à l’avance). Levée donc très tôt pour arriver à l’aéroport de Saint-Pierre à 7h. Nous avons pris le vol le plus long pour survoler le piton de la Fournaise, les 3 cirques et le lagon, c’était juste magnifique ! Un conseil : faites le plutôt à la fin du séjour car c’est plus rigolo de revoir les endroits que l’on a déjà vu depuis la terre.

De retour les pieds sur terre, nous sommes allé déjeuner à la Case Saveurs, une table d’hôte à Saint Joseph, tenu par un métropolitain installé sur l’île depuis des années. Il propose des plats typiques dans une ambiance très décontracté (il faut réserver) !

Ensuite, nous avons repris la route pour notre prochain logement dans les montagnes. Nous avons longé toute la côte Sud et Est et fait beaucoup d’arrêts incontournables :

  • Le Cap Méchant, très bel endroit avec d’énormes vagues éclatant contre les falaises.
  • Les différentes coulées de lave entre Saint-Philippe et Sainte Rose – magnifique et impressionnant !
  • L’Anse des Cascades, un superbe site avec de jolies cascades, un petit port de pêche et un immense cocoteraie.
  • La jolie église de Sainte Rose avec la coulée de lave qui s’arrête juste à la porte.

 

Direction ensuite Grand Ilet, au fin fond du cirque de Salazie, où nous avons passé une nuit froide et isolé dans un logement pas top (honnêtement cet endroit m’a fait un peu flipper…)

Jour 9 : Cirque de Mafate / Cirque de Salazie

Lever tôt pour monter au col des Boeufs et faire une petite randonnée dans le cirque de Mafate (en direction du village de la Nouvelle). C’est un bonne marche d’environ 2-3h, en descente au début avec des centaines de marches, puis plutôt plat (bien sur faut tout remonter après !!). La végétation est surprenante, les paysages grandioses et la ballade très sympa. Malheureusement j’étais pas en forme car rien mangé la veille…

A midi, nous sommes allé rapidement voir Hell Bourg, et avons déjeuner au Relais des Cimes, on recommande ! Redescente ensuite vers la mer avec un petit stop aux Voiles de la Mariée.

Direction ensuite l’aéroport pour prendre notre vol pour l’Île Maurice.

Jour 10 à 14 – Île Maurice

Nous séjournons à l’hôtel La Pirogue à Flic en Flac, dans le sud ouest de l’île. Un endroit digne d’une carte postale !

Le but était de ne pas faire grand chose, de se reposer, et de profiter du luxe et des activités de l’hôtel : kayaks, paddle, catamaran, planche à voile, plongée dans les coraux avec masque et tuba, yoga, etc.

Nous avons quand même loué un scooter sur une journée pour explorer un peu les environs :

  • Nous sommes allés au parc national La Vallée des Couleurs faire pleins de tyroliennes dont la plus longue de l’Océan Indien (1.5 km !).
  • On a ensuite longé la côte, de la Baie du Cap au sud à Flic en Flac en passant par Rivière Noire.

Ce fut un court séjour mais l’île est vraiment magnifique et cela donne envie d’y revenir pour en découvrir plus.

Jour 14 – Île de la Réunion / Côte Nord et Est

Nous avons repris l’avion pour la Réunion très tôt le matin mais notre vol pour Paris n’était prévu qu’à 22h30. Du coup, au lieu d’attendre bêtement, nous avons à nouveau loué une voiture et sommes allé nous balader entre Sainte-Marie et Saint-André. Nous avons bien aimé les chutes du Niagara à Sainte-Marie (on peut s’y baigner). Malheureusement la côte Nord / Est est moins intéressante et beaucoup plus nuageuse.

Retour ensuite à l’aéroport et vol retour en France.

 

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Récit de course – Triathlon du lac d’Annecy (juin 2017) https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-triathlon-du-lac-dannecy-juin-2017/ https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-triathlon-du-lac-dannecy-juin-2017/#comments Sat, 30 Dec 2017 19:09:08 +0000 https://rose.hopto.org/?p=190 Deux ans après avoir participé à mon premier triathlon S, me voici donc lancée sur le format olympique, par pur challenge personnel. Pour rappel un triathlon M c’est 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied.

J’ai naturellement choisi le triathlon du lac d’Annecy. Le cadre est vraiment parfait, et il y a environ 1200 participants, ce qui diminue mes chances d’arriver dernière ! 🙂 Par contre la partie vélo est difficile, avec environ 825 mètres de dénivelé positif, ce qui n’est pas rien quand on est nulle en vélo !

Mon entrainement


J’ai suivi rigoureusement ce plan d’entrainement, élaboré par le club organisateur du triathlon d’Annecy, et que j’ai trouvé sur internet. Il se déroule sur 6 semaines, mais j’ai commencé 2 semaines plus tôt pour gagner plus en confiance.

A ce plan d’entrainement, j’ai ajouté 1 séance par semaine de PPG (Préparation Physique Générale), ainsi qu’une séance de natation de 45 min à 1h en piscine.

Globalement, une semaine type ressemblait à cela :

  • Lundi : repos ou roller
  • Mardi : natation en piscine (45 min à 1h) avec nages complètes et exercices éducatifs (pull buoy, planches, palmes) durant les 5-6 premières semaines, puis nage relax en lac vers les deux dernières semaines (environ 30 min).
  • Mercredi : vélo. Sorties soit en endurance, soit en fractionné d’environ 1h-1h30.
  • Jeudi : course à pied. Sortie soit en endurance, soit fractionné, d’environ 50 min.
  • Jeudi ou vendredi : séance de PPG. Effectuées soit à la suite de la séance course à pied du jeudi (environ 20 min dans ce cas), soit le vendredi (environ 40 min avec l’échauffement).
  • Samedi : repos
  • Dimanche : sorties longues avec enchaînements d’environ 2h30-3h (vélo + course à pied, natation + vélo ou les trois). Je n’ai réussi qu’une fois à enchaîner les trois (cela demande beaucoup de logistique…)

J’ai beaucoup aimé ce plan d’entrainement, qui fait travailler à la fois l’endurance et la vitesse. Le fait de passer d’un sport à l’autre permet de ne pas se lasser et de travailler des muscles différents à chaque fois. Ce programme est quand même exigeant physiquement et demande pas mal d’énergie. S’entrainer à un triathlon demande également de dégager beaucoup de temps pour s’entrainer (les sorties longues du week-end me prenaient jusqu’à 3h30 avec la logistique).

Niveau de confiance à la fin de l’entrainement

Natation : j’adore nager mais je partais de zéro. La brasse je maitrise, mais le crawl c’est une autre histoire. L’année dernière, impossible de nager le crawl pendant 25m sans être à bout de souffle. J’ai pris un cours particulier l’été dernier, ainsi que des cours en club pendant toute l’année scolaire, à raison d’une fois par semaine, ce qui m’a bien aidé à progresser. Aujourd’hui j’enchaine les longueurs sans problème, et je peux nager plus d’une demi-heure en lac en crawl sans m’essouffler.

Vélo : c’est clairement mon point faible. J’adore pédaler, la sensation de vitesse, les paysages… mais je suis une vraie tortue. Au vu des 820m de D+ qui m’attendent, j’ai essayé de m’entrainer au maximum sur des terrains vallonnées, de faire quelques cols et de repérer plusieurs fois le parcours du triathlon. J’ai la sensation d’avoir progresser, mais je sais que je suis lente comparée aux autres.

Course à pied : mon sport de prédilection ! Malheureusement celui-ci arrive à la fin, et pour l’avoir testé plusieurs fois à l’entrainement, après 45 km de vélo, t’as l’impression que tes jambes pèsent une tonne et t’as juste hâte d’en finir.

A lire aussi : Compte-rendu de course – Triathlon S du Mont-Blanc

Récit de course


En cet énième jour de canicule, rendez-vous ce dimanche matin à 9h sur le village du triathlon à Annecy. Mon papa m’accompagne. Je récupère mon dossard et je vais m’installer tranquillement dans le parc à vélo.  J’observe un peu les autres et je me dis encore une fois qu’il y a l’air d’avoir du niveau, mais cette fois-ci je me sens plus sure de moi.

J’installe au mieux mes petites affaires, en essayant de les ranger dans l’ordre dans lequel j’en aurais besoin, je me tartine de crème solaire indice 50+ kids extra résistante à l’eau, je bois un coup, et c’est parti pour se rendre au départ de la natation qui se situe à 10 min à pied.

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La natation

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L’eau étant à 24.4°, la combinaison est interdite. Cela a l’air d’en faire paniquer beaucoup, moi je m’en fiche car de toute façon je ne possède pas de combinaison… La ligne de départ des femmes est séparée de celle des hommes, je me place donc à l’extrémité gauche pour éviter un peu la foule, quitte à faire un peu plus de mètres pour contourner la bouée au large.

Le départ est lancé. Je commence en brasse afin de prendre mes marques et ne pas trop m’essouffler dès le début. Evidemment c’est le bordel, personne ne part au même rythme et tout le monde se rentre dedans. Je passe quelques minutes à m’extraire de l’agitation sans paniquer et j’essaye de me placer le plus sur le côté possible, afin de n’avoir personne qui nage à ma gauche. J’alterne entre brasse et crawl, ce n’est pas évident car impossible de faire 4 mètres sans donner ou recevoir un coup. Je me retrouve plusieurs fois collée à d’autres nageurs mais je fais des grands mouvements pour marquer mon territoire. Au contour de la première bouée on se retrouve avec les hommes, et c’est parti pour une loooongue ligne droite jusqu’au pont des Amours. Je continue d’alterner brasse et crawl à une bonne allure, mais j’ai l’impression que le pont ne se rapproche jamais…

A l’approche du rivage, l’eau devient moins profonde et on a carrément pied. Certaines personnes marchent un peu mais perso je continue à nager tranquillement. On passe sous le pont sous les encouragements des gens et on rentre dans le canal. L’endroit est moins large donc on se retrouve un peu les uns sur les autres, l’eau est vraiment trouble et il y a pleins d’algues qui s’accrochent à moi (beurk…). On arrive en vue de l’arrivée, ou des bénévoles nous aident à sortir de l’eau. Ouf ça c’est fait, en 33 minutes.

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Transition 1

Je cours vers le parc à vélo, je me sèche rapidement, je bois un peu, j’enfile mes chaussures, mon porte dossard, mes lunettes et mon casque et c’est parti !

Le vélo

TriAnnecy2017_Carte-Vélo

C’est parti pour 43 km avec 825 m de D+. Je suis encore toute mouillée donc au frais, et les jambes sont là. On parcours 6 km de plat/vallonnée jusqu’au pied du col de Leschaux, où commence la première ascension de 12 km en pente à 4-5%. J’avance à un bon rythme par rapport à ce que j’ai pu faire à l’entrainement, mais je me fais quand même doubler par des centaines de vélo tout le long du col. J’avais peur de m’ennuyer pendant cette longue montée, mais je m’occupe en observant les gens qui me doublent et en encourageant les (quelques) personnes que je double, du coup les km défilent tous seuls. Je fais attention à bien boire toutes les 10 min, en alternant entre mon bidon d’eau et mon bidon d’eau/jus de pomme/sel car il fait très chaud. Je finis l’ascension du col en 43 min, trop contente car mon record était de 47 min… En haut, 30 secondes de plat et c’est reparti pour une montée beaucoup plus musclée où je suis parfois obligée de me mettre en danseuse. Viens ensuite une bonne descente où j’en profite pour redoubler quelques personnes, puis une autre grosse montée de 10 min (argh), puis à nouveau la descente jusqu’au niveau du lac.  A partir de là je ne connais plus le parcours. Il y a quelques minutes de faux plat montant, puis (encore) une très grosse montée pour retourner sur la route du début du col de tout à l’heure. Les jambes tirent un peu mais je me motive en disant que c’est la dernière. Ensuite, descente, puis plat jusqu’à Annecy. J’en profite pour manger une barre de céréales et une pâte de fruit.

Par contre petit hic, la route n’est pas fermée pour la course donc on se retrouve dans la circulation, ce qui est parfois un peu dangereux entre les gens qui tournent à gauche et à droite sans clignotant, qui freinent, qui ne te laissent pas de place pour passer. Bref je manque de me prendre une voiture qui change de direction sans prévenir et qui pile juste devant moi, heureusement je pose le pied à terre à temps…

Arrivée vers Annecy où les encouragements se font plus nombreux. Je regarde vite ma montre et je vois que si je ne traîne pas, je peux finir en moins de 2h.

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Transition 2

J’enlève mon casque, je finis mon bidon d’eau (2 n’étaient pas de trop car j’ai tout bu et j’ai encore soif…), je m’étire les jambes 2 secondes, et je pars pour la course à pied.

Course à pied

parcours-course

Très étonnée que mes jambes répondent plutôt bien, contrairement à ce que j’avais pu vivre à l’entrainement. Par contre j’ai l’impression d’avoir 4 points de côté, ce qui est très désagréable et malheureusement cette sensation restera jusqu’à la fin… Je commence à courir à ce que je juge être bonne allure, mais je me fait doubler par pas mal de gens. Tant pis car je ne peux physiquement pas aller plus vite, et de toute façon je suis loin d’être dernière (vous aurez compris que c’était ma hantise !). Le parcours consiste en deux boucles de 5 km, je divise le parcours dans ma tête en 4 (aller de 2,5 km, puis retour, deux fois). Le premier aller/retour passe plutôt bien, même si je me dis que ça va être long.

Je m’arrête boire un coup à 2.5 km puis à 5 km, et je profite des points d’arrosage tout au long du parcours, du coup je passe mes 10 km trempée ! La dernière boucle est très difficile physiquement et mentalement, je suis en mode survie et mes jambes n’avancent plus. Je ralentis un peu l’allure mais je cours quand même. Je décide de ne plus m’arrêter aux ravitaillements de peur de ne pas réussir à repartir derrière. Je me sens un peu bizarre sur ces derniers km, j’ai très chaud mais froid à la fois, j’ai des frissons, comme si j’avais de la fièvre. J’essaye de me distraire en regardant les gens et en me concentrant sur le peu qu’il me reste à parcourir. Au dernier km, en voyant l’arche d’arrivée au bout, j’accélère un peu. Il me reste un semblant d’énergie pour le sprint final, et je passe tout sourire la ligne d’arrivée. Ce fut les 10 km les plus long de ma vie (58 min), mais je n’ai pas marché !

A l’arrivée, je suis littéralement trempée, je n’ai plus de jambes mais je suis trop heureuse d’avoir fini. Je bois 5 verres d’eau, je reprends un peu mes esprits et retrouve mes proches.

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Bilan


C’est marrant car il y a quelques années à la même période, j’étais dans le train pour rentrer à Paris le dimanche soir et j’entendais à côté de moi un groupe de garçons qui parlaient du triathlon d’Annecy auquel ils avaient participé le matin même. Je les ai regardé un peu comme des extra-terrestres, car dans ma tête ce genre de course me paraissaient dingue, inatteignable, impossible…

Après une année à y penser, et des semaines d’entrainement, je suis extrêmement fière d’avoir réussi ce triathlon. J’ai été agréablement surprise par mon temps sur la partie vélo, mais un peu déçue de mon allure de tortue en course à pied.

Globalement c’était moins dur que ce que j’avais imaginé, mais j’ai encore clairement une belle marge de progression ! En tout cas cela restera un très bon souvenir.

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6 jours en Californie : de Santa Barbara à Los Angeles (avril 2017) https://sainitude-et-chocolat.fr/6-jours-en-californie-de-santa-barbara-a-los-angeles-avril-2017/ https://sainitude-et-chocolat.fr/6-jours-en-californie-de-santa-barbara-a-los-angeles-avril-2017/#respond Sat, 30 Dec 2017 13:56:02 +0000 https://sainitude-et-chocolat.fr/?p=733 Grâce à mon passé de grande voyageuse pour le travail, j’avais beaucoup de Miles Air France à écouler, si bien que j’ai pu m’offrir un A/R en Californie pour une centaine d’euros. Je suis donc partie 6 jours en Californie dans le but de rendre visite à ma famille d’accueil américaine à Santa Barbara et de profiter seule de l’océan vers Los Angeles.

Mon vol aller est compliqué et long : Genève-Amsterdam, Amsterdam-Seattle, Seattle-Los Angeles, et bien sûr je ne dors presque pas.

17h de voyage plus tard, je récupère ma voiture de location à l’aéroport de Los Angeles. C’est un immense hangar où on peut choisir soi-même la voiture que l’on veut. Euh ok… celle-là est jolie en rouge, let’s go ! Petit moment de solitude avant de partir : aux Etats-Unis ce sont des voitures à boîte de vitesses automatique. Je n’en ai jamais conduit et j’ai peur de me lancer directement sur l’autoroute sans savoir comment faire. J’ose demander au monsieur qui loue la voiture d’à côté de m’expliquer comment ça fonctionne. Un peu rassurée, je m’élance dans la jungle urbaine de Los Angeles. J’ai environ 150 km à parcourir jusqu’à Santa Barbara.

Mon dieu je m’en souviendrai de ce trajet….

L’agence de location n’avais plus de GPS, mais j’avais téléchargée la carte hors connexion sur mon téléphone, heureusement ! Je trouve la bonne autoroute direction le Nord, jusqu’ici tout va bien. L’autoroute est juste dingue, il y a 7 voies !!  Malgré ça, il y a énormément de trafic car il est 17h et le gens sortent du travail. Ça n’avance pas et je passe une éternité à faire une vingtaine de km. Au moins j’en profite pour me familiariser avec la voiture et à me sentir plus à l’aise.

Au bout d’un moment mon GPS me fait sortir de l’autoroute, mais mon téléphone n’a bientôt plus de batterie et je n’ai pas de moyen de le recharger. Je décide donc de l’éteindre, d’y aller au feeling et de le rallumer que si j’ai un doute. Je tâtonne un peu, j’ai l’impression de rouler depuis une éternité et je commence à tomber de sommeil. Je traverse des villages, des champs, des montagnes, je suis au milieu de nul part et seule au monde, mais je ne panique pas. De toute façon il n’y a qu’une route. Par je ne sais quel miracle je finis par tomber sur un panneau Santa Barbara et le suit aveuglement jusqu’à ENFIN arriver à destination. Je remets mon GPS et trouve assez facilement la maison de ma famille, alléluia !

Au final j’aurai mis presque 4h à faire ce trajet, entre les bouchons, les arrêts et les quelques hésitations.

Ma famille m’attend, c’est très étrange de les revoir après tout ce temps, mais je suis contente d’être ici ! Je ne tarde pas à aller me coucher et je m’endors en environ une demi-seconde !

Mon itinéraire pour les 6 jours


Jour 1 – Santa Barbara et Solvang


Réveil aux aurores grâce au décalage horaire, je commence ma journée par un café à The French Press, apparemment une institution dans le coin. Chose rare aux Etats-Unis, je peux m’y rendre à pied ! Je prends un bon café américain et un cinnamon roll.

Retour ensuite à la maison, ma famille travaille aujourd’hui mais m’a conseillé plusieurs choses à faire dans les environs de Santa Barbara. Direction la vallée de Santa Ynez à 35 minutes au Nord de la ville. Le paysage est magnifique et très vert contrairement à ce que j’attendais. C’est une région très riche en vignes d’où sortent le bon vin Californien.

D’ailleurs ma première étape est le Sunstone Vineyard & Winery. Cet endroit est superbe, perché en haut d’une colline. Ma famille connait bien les propriétaires mais malheureusement le couple est en congé ce jour-là donc je n’ai personne avec qui papoter. Je m’offre une dégustation d’une sélection de leur vin, les explications sont sympas et l’ambiance décontractée (bon par contre il n’est que 10h30 du matin donc ça tape). Je discute avec un couple du coin qui m’apprennent pleins de choses sur la production et la vente de vin Californien.

Deuxième étape : la petite ville de Solvang, toujours dans la vallée de Santa Ynez. C’est une ville à l’architecture d’inspiration Danoise où l’on trouve pleins de boutiques sympas (restaurants, boulangeries, souvenirs), des rues piétonnes et de beaux bâtiments. On ne se croirait pas du tout aux Etats-Unis !

Mon périple sur les hauteurs de Santa Barbara s’achève, et je retourne au bord de la mer à la jetée Stearns Whar près du port. Je prends mon pique-nique acheté sur la route dans un supermarché El Rancho, face aux mouettes et à la mer.

Ensuite je visite ensuite un peu les environs, marche sur l’immense plage et fait un petit tour en centre-ville. C’est très sympa et relax comme atmosphère, mais toujours à l’américaine avec des voitures de partout. Le centre-ville est top, pleins de boutiques et même des rues piétonnes (j’adore) !

Retour à la maison en fin d’après-midi, avant de ressortir dîner au restaurant avec ma famille.

  

      

Jour 2 – Santa Barbara


Ce matin je décide d’aller courir sur la plage vers 7h. Le temps est magnifique et il fait déjà chaud, une belle journée s’annonce !

Retour à la maison, douche, et mon papa américain m’emmène à Joe’s Cafe. Au retour on visite un peu la ville et il y a beaucoup de choses à voir : de beaux bâtiments, musées, églises, parcs… On monte en haut de la tour de la County Courthouse qui offre une très belle vue sur la ville et ses environs.

Direction ensuite Campus Point Beach, une plage à l’Ouest de la ville, où l’on déjeune un bon burger-frites en regardant les surfeurs. On repart ensuite sur les hauteurs pour avoir un beau point de vue sur tous les environs. Magnifique !

Après-midi ballade sur la plage et shopping pour ma part, avant de retourner au restaurant en famille pour notre dernière soirée.

La ville de Santa Barbara est vraiment très agréable : il y fait toujours beau, les rues sont propres et fleuries, les maisons soignées, il y a de belles boutiques, pleins de parcs, des immenses plages, bref, la belle vie californienne !

 

Jour 3 – Crossfit et route de Santa Barbara à Thousand Oaks


Ce matin j’accompagne pour père américain à son cours de crossfit. Je n’en ai jamais fait mais le coach me donne pleins d’explications et tout le monde est très bienveillant ! Dis donc c’est pas facile le crossfit, ça sera courbatures assurées le lendemain ! Une fois le cours terminé on fait un tour au petit marché local juste à côté. C’est très « green » : on y trouve pleins de fruits et légumes, des belles fraises, des oranges, des fleurs, des green shots… Le paradis !

Retour à la maison et c’est le départ pour moi. Je dis au revoir à ma famille d’accueil sans vraiment savoir si je les reverrais un jour…

Je prends la route vers 11h direction Thousand Oaks, où j’ai réservé une nuit d’hôtel. La route qui longe l’océan est superbe, je me crois carrément dans un film ! Comme j’ai le temps je fais pleins d’arrêts visites en essayant de ne pas trop me perdre : Ventura (ça rappelle une série TV non ?), Point Dume et Malibu.

Je cherche un endroit sympa où m’arrêter pour aller à la plage et déjeuner et je finis par descendre à Paradise Cove Beach à Malibu. La blague !! Le parking est à 50$, mais passe à 8$ si tu consommes quelque chose au restaurant pour plus de 30$… Bon. Je prends un énorme burger veggie et des frites que je mange sur la plage. Ensuite je fais une longue ballade le long de la mer, observe les maisons de Malibu (y’en a qui ont la belle vie !), fait une petite sieste au soleil, et c’est l’heure de repartir (et de payer mon parking…).

Direction ensuite Thousand Oaks un peu plus dans les terres, une « ville » américaine sans charme entre centres commerciaux et grandes routes. Le burger du midi m’a tellement calé que je m’achète juste un yaourt et des fraises pour le repas du soir que je mange en solo dans ma chambre d’hôtel devant un bon film américain.

   

Jour 4 – Randonnée dans les montagnes de Santa Monica et direction Venice Beach


Ce matin lever à 6h30. J’ai prévu d’aller faire une randonnée dans le parc naturel Santa Monica Mountains National Recreation Area.

Mon idée est de monter au point le plus haut de cette chaîne de montagnes : le Sandstone Peak à environ 950m d’altitude. Ce n’est pas les Alpes mais ça fera l’affaire. La randonnée est sympa, bien indiquée, et je suis quasi seule. Les paysages sont surprenants : un mélange de vert et d’aridité, et une végétation plutôt dense. Le point de vue au sommet est magnifique, je dois voir un bon bout de la Californie !

Vers midi je suis redescendu et je reprends la route direction de l’aéroport de Los Angeles où je dois rendre la voiture vers 17h. En chemin je m’arrête faire bronzette sur une plage un peu avant Santa Monica.

J’arrive à m’orienter plutôt pas mal maintenant sur les autoroutes à 7 voies, et trouve sans encombre l’aéroport pour rendre la voiture. Nickel !

Je dois ensuite retourner à Venice Beach pour prendre mon Airbnb pour 2 nuits. J’avais l’idée d’y aller en « bus », mais apparemment c’est très compliqué et long, je me résigne donc à commander un Uber. Finalement c’est top, le chauffeur est là en 5 min, et j’arrive à destination en moins de 30 min pour au final moins cher que les transports en commun.

Pour la petite anecdote : sans le savoir j’ai réservé un « Uber pool » (système de covoiturage où le chauffeur prend et dépose d’autres passagers sur le trajet). Comme je ne le savais pas, j’ai mis plusieurs minutes à comprendre pourquoi le Uber m’emmenait dans un quartier bizarre pour aller chercher et emmener une fille à son cours de yoga !

Arrivée à mon Airbnb à Venice Beach. Vus les prix dans ce coin, j’ai réservé un tout petit logement à une rue de la plage, mais parfait pour moi toute seule pour 2 nuits.

Ni une ni deux, je fonce profiter de la fin d’après-midi et du coucher de soleil. Je suis déjà venu à Venice Beach 10 ans auparavant, mais je ne me rappelais pas à quel point cet endroit était éclectique. Sur la promenade, énormément de sans-abri installés dans des campements de fortune, des vendeurs à la sauvette, des boutiques de souvenirs par centaines, des « green doctor » vendant de la marijuana, bref, un joyeux mélange. Paradoxalement il y règne une ambiance cool, décontractée, et à aucun moment je ne me suis sentie en insécurité de jour. Par contre je ne m’y aventurerais pas la nuit.

Le soir je vais dîner au Cafe Gratitude, un restaurant bien à la mode proposant de la cuisine locale, bio et saine.

Jour 5 – Ballade à vélo le long du Pacifique


Je commence ma journée par un footing sur la plage (on ne se refait pas). Je prends la direction de Santa Monica Pier en passant par Muscle Beach, fait un petit tour sur la jetée en bois où il y a le parc d’attraction, et fini par faire mes étirements sur une des fameuses cabanes de sauveteur sur la plage. Le rêve !

Pour aujourd’hui, j’ai loué un vélo proposé par mon Airbnb. On m’a juste donné une adresse et un code pour le retirer, et c’est un peu un jeu de piste pour le trouver ! Avant de partir faire mon périple, je vais prendre un petit déjeuner à Urth Caffe, un endroit plutôt connu à Santa Monica.

Mon idée pour la journée est de longer la côte pacifique en vélo jusqu’à Redondo Beach plus au sud. Du coup c’est parti !

Je passe par Marina Del Rey (un immense port), puis Dockweiler beach, El Segundo beach, Manhattan beach, Hermosa Beach. Il y a une piste cyclable tout le long donc c’est sympa, mais je ne m’étais pas rendu compte des distances et je décide de ne pas aller plus loin car j’ai trop mal aux fesses ;-). Je m’arrête une petite heure à Manhattan Beach (ma préférée). C’est beaucoup plus chic que Venice Beach ici ! L’aller-retour m’aura quand même pris 4 bonnes heures !

L’après-midi je vais me balader sur Abbot Kinney, une longue rue commerçante avec beaucoup de restaurants et boutiques chics. Apparemment c’est the place to be, mais franchement c’est une rue américaine avec pleins de voitures et des magasins, je suis un peu déçue (en gros si la rue n’est pas piétonne ça ne me plait pas).

Retour sur la plage en fin d’après-midi pour voir le coucher du soleil, admirer les skateurs et les surfeurs, et le soir je retourne manger au Cafe Gratitude tellement j’avais aimé.

   

Jour 6 – Venice Canals et départ


Ce matin je profite d’avoir encore mon vélo pour aller prendre un petit déjeuner à Santa Monica au Blue Daiy Cafe. Je prends un egg burger, et un pancake à la myrtilles, miam ! Y’a pas à dire, les petits déjeuners américains sont les meilleurs !

Je vais ensuite poser ma valise dans un endroit indiqué par mon hôte Airbnb, et direction les canaux de Venice. L’endroit est vraiment chouette et coloré. C’est un quartier bordé de petites maisons au bord de canaux traversés par des petits ponts. On y croise aussi bien des belles maisons contemporaines que des bungalows ou des habitations à l’architecture extravagante. Très sympa à faire !

Je retourne ensuite chercher ma valise et avant de commander mon Uber, je vais me poser quelques minutes à Intelligentsia, un café à l’ambiance branché sur Abbot Kinney. Le café coûte 7$ mais est excellent !

Retour ensuite à l’aéroport et vol Los Angeles-Amsterdam, Amsterdam-Genève.

Bilan du séjour


Un excellent séjour ensoleillé en immersion dans la douce vie californienne. Les Etats-Unis m’avaient manqué !

Il y a beaucoup beaucoup plus de choses à faire en Californie, et en si peu de temps j’ai dû me restreindre à peu, mais le but était avant tout de passer quelques jours avec ma famille et profiter du soleil et de l’océan.

Voyager seule ne m’a jamais fait peur et je me suis finalement très bien débrouillée ! Malgré mon côté Miss Catastrophe, il ne m’est absolument RIEN arrivé lors de ce séjour. Je suis rentrée saine et sauve, avec toutes mes affaires et sans mauvaises expériences. C’est assez rare pour être souligné !

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Récit de course – Semi-marathon de Genève (mai 2016) https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-semi-marathon-de-geneve-mai-2016/ https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-semi-marathon-de-geneve-mai-2016/#respond Fri, 29 Dec 2017 19:03:36 +0000 https://rose.hopto.org/?p=188 Est-ce que vous aussi après chaque semi-marathon vous vous dites : « plus jamais ». Et pourtant, voici le récit de mon troisième, celui que j’ai le mieux réussi !

Mon entrainement


Pour préparer cette course j’ai suivi ce plan d’entrainement.

Il comprend 3 parties :

  • 3 semaines de développement général
  • 1 semaine de relâchement
  • 4 semaines de travail spécifique

La grosse nouveauté pour moi par rapport aux autres plans que j’avais pu suivre, et ce qui je pense m’a beaucoup aidé, c’est le travail à allure spécifique semi-marathon. Courir à l’allure de notre objectif permet au corps de mémoriser le rythme et donc d’être plus efficace à cette allure.

J’ai suivi les séances à la lettre, et mis à part les 10 fois 400 mètres en semaine 2 ou j’ai cru que j’allais mourir, je ne l’ai globalement pas trouvé difficile.

Mon objectif pour ce semi était de le finir en 1h55.

L’avant course


Levée ce dimanche matin à 6h (c’est là que tu te dis que t’es un peu tarée de te lever si tôt un dimanche matin pour te farcir 21km…), petit déjeuner spécial course (pain de seigle tartiné de beurre d’amande et jambon, une banane et un thé), et c’est parti.

La logistique est un peu compliquée : je me suis rendue à Genève en voiture, je me suis garée dans le centre et j’ai continué mon chemin en tram pour retrouver mes parents vers le départ.

Après un petit échauffement et un passage aux toilettes (enfin dans la nature quoi, vive les files d’attente sinon), on se positionne avec mon papa dans le SAS 1h50. Je ne compte pas suivre le mec avec le panneau 1h50 car mon objectif est de faire ce semi en 1h55.

Le soleil est de la partie et la température est parfaite.

Le parcours


Illustration 1 - Parcours

La course


KM 1 à 5 :

Départ prévue à 8h30, donc départ effectif à 8h30 tapante (eh oui faut pas oublier qu’on est en Suisse) ! Pas trop de monde donc on part sans bousculade sur les premiers kilomètres. Je me cale rapidement autour de l’allure prévue (5’27 au km).

Lors des premiers kilomètres, on traverse le parc d’un hôpital (oui bizarre mais marrant car les patients et infirmières sont sortis nous encourager !), et on s’enfonce vite dans la campagne Genevoise que je ne connaissais pas : des champs à perte de vue, la montagne en arrière-plan, les habitants des villages qui nous encouragent… Très sympa et très calme. Je me cale derrière un grand monsieur qui va parfaitement à mon allure. J’ai déjà perdue mon papa qui est parti devant mais je reste prudemment à l’allure prévue.

Le grand monsieur s’arrête au ravitaillement du 6ème kilomètre, dommage. Je continue ma route sans m’arrêter.

KM 5 à 10 :

Mon allure oscille entre 5’20 et 5’30, les jambes et le souffle sont là et je profite au maximum de la course et des paysages. Je passe les 10 km en 53’. Par contre j’ai définitivement perdu mon papa !

KM 10 à 15 :

Après un petit verre d’eau au ravitaillement du 11ème km (toujours pas compris comment boire au gobelet en courant sans en faire tomber la moitié et manquer de s’étouffer…), c’est parti pour une longue ligne droite de presque 7 km le long du lac. On passe dans quelques tunnels routiers et le parcours est parfois en faux plat descendant (youpii). Je guette le moment où je vais avoir un gros coup de mou comme aux semi précédents mais cela n’arrive pas, je me sens toujours en forme. J’accélère même naturellement le rythme pour tourner autour de 5’12 (je me suis même surprise à 4’55…).

KM 15 à 21 :

Je croise ma maman vers le 17ème km qui m’encourage ! Vers le 18ème km on entre dans la ville, et l’ambiance est super, beaucoup de musique. Je cours toujours autour de 5’10 et j’ai l’impression de voler. J’entends les coureurs autour de moi qui s’encourage mutuellement et ça me boost (« just put yourself in automatic pilot, don’t think »).

Dans les 3 derniers km, je cours toujours à bonne allure et plus vite que prévue car j’en ai encore sous le pied mais je commence à avoir hâte que ça se termine. A ce moment-là le parcours fait un aller-retour sur la route, et je croise mon papa dans le sens inverse ! Il doit avoir 2-3 minutes d’avance sur moi.

Dernier kilomètre (c’est tellement looong le dernier km non ?!), mon chéri est là pour m’encourager et fait un bout de chemin avec moi en vélo. J’accélère encore un peu le rythme et je sprint sur les 200 derniers mètres.

Je finis le semi en 1h50, soit 5 minutes de moins que mon objectif est 9 minutes de moins que mes deux semi-marathons précédents. Mon papa fini en 1h48. #proud

Semi genève - Arrivée

Infos pratiques


Nom officiel : Harmony Genève Marathon for Unicef

Types de courses proposées : Marathon, semi-Marathon, La Genevoise (6,5 km), 10km, courses juniors, Nordic walking

Parcours : Campagne et ville (plat)

Date : début mai

Tarif : environ 70 CHF

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Récit de course – Triathlon S du Mont-Blanc (août 2015) https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-triathlon-s-du-mont-blanc-aout-2015/ https://sainitude-et-chocolat.fr/recit-de-course-triathlon-s-du-mont-blanc-aout-2015/#comments Thu, 28 Dec 2017 18:40:02 +0000 https://rose.hopto.org/?p=179 Le récit de mon premier triathlon format S (Sprint), c’est-à-dire : 750 mètres de natation, 22 km de vélo, 5 km de course à pied.

Mon entrainement


M’inscrire à ce triathlon m’a pris sur un coup de tête, sans vraiment rien connaitre à ce sport. Je me suis juste dit que j’en étais capable et que ça avait l’air sympa.

Pas d’entrainement spécifique donc, juste la routine usuelle :

  • Course à pied : je cours régulièrement au moins 2 fois par semaine depuis plusieurs années, donc rien de spécial.
  • Vélo : j’ai juste fait quelques sorties vélo d’environ 1h30-2h, mais plus en mode « touriste »
  • Natation : je ne sais nager que la brasse, mais je sais que je nage plutôt rapidement. J’ai fait quelques essais dans le lac d’Annecy avant.

 

L’avant course


Levée tôt ce dimanche matin pour prendre la route en direction de Passy avec mes parents. Je retire mon dossard et installe mes affaires dans le parc à vélo. Là je me rends compte que je suis une grosse touriste à coté de tous ces gens arborant les maillots de leur club et leurs matériels de compétition. Je suis un peu impressionnée mais je ne me laisse pas intimider !

Par contre je me rends compte d’un détail logistique gênant : j’avais prévu d’accrocher mon dossard avec des épingles à nourrices sur mon tee-shirt comme pour une course, mais pour le vélo il faut avoir le dossard dans le dos… Je ne vais quand même pas m’amuser à le décrocher et le raccrocher pendant la transition. Heureusement j’ai vu que les gens avaient un porte-dossard accroché à leur taille, mon papa est alors vite allé m’en acheter un, ouf !

Je prépare mon petit espace bien comme il faut en copiant un peu sur les autres, sans vraiment savoir ce qui m’attend.

Récit de la course


La natation

Parcours natation

Je n’ai pas prévu de combinaison, mais l’eau est à 21 degrés à 8h30. Le départ des femmes est séparé de celui des hommes, ça c’est top. Je me mouille un peu et je me place à une extrémité pour éviter de me prendre trop de coups. Le départ est lancé et je cours dans l’eau comme les autres. Sauf que c’est crevant de courir dans l’eau ! Je commence donc à nager déjà toute essoufflée. Au bout de quelques mètres ça va mieux et je trouve mon rythme. La plupart des filles nagent le crawl mais finalement je vais aussi vite qu’elles avec ma super brasse coulée !

La nage passe très très vite, j’ai l’impression d’avoir nagé 5 min et c’est déjà l’arrivée. Je finis les 750m en 16’30. A ma grande surprise je suis pas mal placée du tout et je cours vers le parc à vélo qui est encore pas mal plein.

Natation 2

La transition natation – vélo

Je n’avais pas du tout préparé cette partie, et je passe une éternité à m’essuyer, m’habiller et mettre mes chaussures (en vrai 3’14 mais c’est déjà super long !).

Le vélo

Parcours vélo

C’est parti pour 22 km de vélo. Je commence vite et j’ai du mal à reprendre mon souffle sur les premiers km. Je me fais doubler par pas mal de gens mais je ne me décourage pas, j’avance à mon rythme. Par contre je n’avais pas réalisé qu’il y avait environ 200 mètres de dénivelé +, je galère un peu. En plus, je n’ai pas de montre ni de compteur, du coup je n’ai aucune notion d’où j’en suis et ça c’est très dur car je ne sais pas s’il me reste encore 2 ou 15 km à faire. Bref, un peu laborieux et je fini ces 22 km en 1h pile. J’ai perdu pas mal de places dans le classement.

Vélo

Transition vélo – course à pied

Là c’est facile, j’enlève mon casque, pose mon vélo, et hop c’est reparti (temps : 1’). Je m’arrête 2 secondes au ravitaillement boire un verre d’eau et je me mets à courir.

Course à pied

Parcours CAP

Les jambes sont un peu lourdes au début mais se dérouillent rapidement. Je ne suis pas toute fraiche mais les 5 km sont plutôt faciles et passent rapidement. Je fais mes deux tours du lac, redouble quelques personnes et termine en 26 minutes.

Arrivée

Temps total : 1h46. Je finie 281ème/340.

Bilan


Malgré ma préparation minime et mes aires de touriste, je suis très contente d’avoir relevé ce défi. Et je suis loin de finir dernière ! L’enchainement des trois disciplines n’est pas évident et cela nécessite quand même une certaine préparation. Je peux donc vraiment m’améliorer en vélo, apprendre à mieux nager et surtout mieux m’équiper.

Bilan très positif donc, cette expérience restera vraiment marquante pour moi.

Prochain objectif : un triathlon M ?

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